/ 1800
667. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »

Nous ne prétendons pas compter dans cette riche et fine organisation toutes les impressions et les influences ; mais nous tenons évidemment les principales, celles qui, en se croisant, ont formé la trame subtile, très imbris torti radios… Toutes les idées et les vues que lui suggéra la lecture du livre de Mme de Staël, il les écrivit pour lui seul d’abord ; mais, un jour, dans l’été de 1818, se trouvant à la campagne206, il remit le morceau à M. de Barante, qui le questionnait sur ses études. […] Peu après207, l’article parut en effet sous ce titre : De l’influence du dernier ouvrage de madame de Staël sur la jeune opinion publique ; il était précédé de quelques lignes dues à la plume de M. Guizot : « Nous avons rendu compte, disait-on, du dernier ouvrage de Mme de Staël ; nous n’avons pas hésité à affirmer qu’il exercerait une grande et salutaire influence. Nous avons dit que cette influence se ferait surtout sentir dans cette jeune génération, l’espoir de la France, qui naît aujourd’hui à la vie politique, que la Révolution et Bonaparte n’ont ni brisée ni pervertie, qui aime et veut la liberté sans que les intérêts ou les souvenirs du désordre corrompent ou obscurcissent ses sentiments et son jugement, à qui, enfin, les grands événements dont fut entouré son berceau ont déjà donné, sans lui en demander le prix, cette expérience qu’ils ont fait payer si cher à ses devanciers. […] Très-partage encore au commencement de 1824 par l’activité politique, secrétaire du comité directeur des élections générales et se multipliant sous l’influence de ce comité dans les divers journaux de la gauche, il se retrouva tout d’un coup disponible après les élections de cette année qui laissèrent sur le carreau le parti libéral, déjà bien blessé par la guerre d’Espagne et par l’éclat du carbonarisme.

668. (1925) La fin de l’art

C’est dommage, car d’après la gravure assez imparfaite que je connais, les originales figures délaissées auraient pu, exposées à la vue de tous, avoir une certaine influence sur la mauvaise sculpture romantique. […] La littérature du moyen âge fut plusieurs fois renouvelée par l’apport étranger, influences bretonnes, influences grecques. […] Au cours du xviiie  siècle, tout fut renouvelé par l’influence anglaise. Le romantisme n’est qu’un mélange d’influences étrangères où l’Angleterre tient encore la première place.

/ 1800