Ce nom fatidique a probablement suggéré à l’auteur l’idée de Balthasar Claës au pourchas de son rêve impossible. . […] Cela glapissait, cela miaulait, cela grondait, cela grommelait, cela hurlait sur tous les tons possibles et impossibles. […] — D’ici à demain c’est impossible ; on n’aurait pas le temp de le recopier. […] Il trouvait tout froid, tout plat, tout insipide et sans relief, et, avec une énergie incroyable, il haussait le diapason naturel des choses et écrivait sur des portées impossibles pour tout autre. […] Il est impossible de mieux saisir le caractère et l’art d’une époque injustement dédaignée.
De son histoire et de son histoire naturelle, car il fut un historien et un naturaliste, il serait impossible de tirer une seule loi, un seul précepte ou même un seul conseil de morale, si ce n’est, peut-être, que c’est une belle vie que celle qui se passe « a lire de belles choses, et à en écrire d’agréables », credo qui n’est peut-être pas pour être d’usage à une très grande partie de l’humanité. […] Voilà du moins un homme qui a eu un idéal, une pensée qui peut devenir une doctrine, et une doctrine qui, si à l’épreuve des faits elle est convaincue de fragilité, du moins peut animer les esprits et les diriger, sinon vers une réalisation d’elle-même complète et absolue, qui est impossible, du moins vers des travaux partiels et des redressements de détail extrêmement utiles et glorieux pour le genre humain. […] Du document de seconde main il avait non seulement la crainte, mais la haine, et, du reste, les deux à la fois : « Quand j’ai un sujet quelconque à traiter, il m’est quasi impossible de lire aucun des livres qui ont été composés sur la même matière. […] Il y a au moins des chances pour qu’il pousse généralement à des actes assez moraux, et si je veux bien convenir qu’il n’est pas impossible qu’il ait ses dangers, je ne puis nullement comprendre qu’on le considère comme l’élément essentiellement corrupteur du cœur humain. […] On sentait en lui une si grande information, d’abord, encore que souvent confuse ; une telle puissance, ensuite, d’argumentation et de dialectique, qu’il était impossible de ne pas ou le suivre ou essayer de le réfuter, qu’il était impossible de n’en pas tenir compte et ridicule de le dédaigner.