Les créatures inférieures, ténébreuses, misérables, imbécilles, brutales et perverses, qui sont le fond commun de l’humanité et se mêlent au jeu de son action, et le troublent et le souillent ou l’empêchent, je les cherche en vain dans ce livre, où je ne vois que des étoiles… Livre plus orageux et plus passionné, il est vrai, mais aussi chimérique, aussi fabuleux que le livre de l’Astrée, et, comme on ne s’intéresse pas à l’impossible, tout aussi vide d’intérêt que lui !
Tous qui êtes croyant et pieux, vous savez que la prière a des effets indirects qu’il est impossible de calculer et qui dépassent la courte portée de la logique humaine. […] Elle déplace et recule sans cesse l’idéal de l’homme ; elle accroît à l’infini ses exigences morales, si bien que le bonheur lui devient impossible dans les conditions qui lui sont faites ici-bas. […] On ne peut la voir agir sans l’aimer, et l’oublier est impossible. […] Si l’excellence du tact est la marque de la vraie bonté, il est impossible de mettre en question celle de Goethe, car jamais tact ne fut plus exquis que le sien. […] Il était impossible de songer à se scandaliser en le voyant si sur et si satisfait de lui-même, si tranquille et de si heureuse humeur.