Ces Poètes, qui, du reste, se nomment eux-mêmes des artistes, et qui ont réellement plus d’art dans leur manière que de génie et d’inspiration, travaillent leur langue comme un sculpteur travaille son vase, comme un peintre lèche son tableau, et nous donnent au xixe siècle une seconde édition affaiblie de la Renaissance qui, elle aussi, avec le large bec, ouvert et niais, d’un Matérialisme affamé, happait la forme et s’imaginait tenir le fond, l’âme et la vie !
., mais ce qu’il y a de ces hommes de génie n’y est reconnaissable que pour faire lumière à la stérilité foncière de ce singulier poète, qui s’imagine inventer peut-être, quand il ne fait que se souvenir !