Les naturalistes, qui en savent bien moins que les éleveurs sur les lois de l’hérédité, et qui n’en savent pas plus sur les liens intermédiaires qui rattachent entre elles de longues lignées généalogiques, et qui admettent cependant que beaucoup de nos races domestiques descendent d’un même type, ne peuvent-ils prendre ici une leçon de prudence, et en tenir compte au moment de se railler de l’idée qu’une espèce à l’état de nature puisse être la postérité directe d’autres espèces ?
Il semble contempler avec lui les idées éternelles ; il y aspire encore, et ne les sépare pas de cette immuable durée qui succède au temps périssable.