Rien n’est plus propre à nous donner une juste idée du pouvoir que doivent avoir sur tous les hommes, et principalement sur les enfans, les qualitez qui sont propres à l’air d’un certain païs en vertu de sa composition, lesquelles on pourroit appeller ses qualitez permanentes, que de rappeller la connoissance que nous avons du pouvoir que les simples vicissitudes, ou les altérations passageres de l’air ont même sur les hommes dont les organes ont acquis la consistance de laquelle ils sont capables.
À notre sens, il n’y a que le mot à mot de la traduction interlinéaire qui donne l’idée juste de l’œuvre poétique qu’on veut faire juger à ceux-là qui ne savent pas la langue dans laquelle cette œuvre a été pensée.