Et peut-être a-t-on vu s’entrouvrir la porte par où s’introduira dans la théorie l’idée d’un Espace-Temps à quatre dimensions. […] Voyons, en effet, comment l’idée de cet Espace-Temps surgit. […] De là, sans doute, l’opinion souvent exprimée que nous devons à cette théorie la première idée d’un milieu à quatre dimensions englobant le temps et l’espace. […] Un surhomme, que je prendrais à mon tour pour arbitre entre eux et moi, nous expliquerait peut-être que l’idée d’une quatrième dimension s’obtient par le prolongement de certaines habitudes mathématiques contractées dans notre Espace (absolument comme vous avez obtenu l’idée d’une troisième dimension), mais que l’idée ne correspond cette fois et ne peut correspondre à aucune réalité. […] C’est que les théoriciens de la Relativité, toutes les fois qu’ils sont sortis de la science pure pour nous donner une idée de la réalité métaphysique que cette mathématique traduirait, ont commencé par admettre implicitement que la quatrième dimension avait au moins les attributs des trois autres, quitte à apporter quelque chose de plus.
Dans les trois Ouvrages dont nous venons de parler, il paroît instruit, judicieux, méthodique, & capable de rendre ses connoissances utiles ; ses idées sont nettes, son style est simple. […] Peu content d’exposer ses propres idées, qui nous ont paru solides & toujours conformes à la saine Morale, il a rassemblé dans cet Essai ce que nos Ecrivains les plus célebres ont écrit de plus ingénieux sur le bonheur, & qu’un d’entre eux définit le passage d’un état agréable à un plus agréable.