Quel est, dans le parcours de ces vingt-quatre chants qui ne chantent pas, le caractère ou la passion qu’il ait marquée de sa griffe de flamme créatrice et qui doive augmenter, d’une seule personnalité immortelle, le Décaméron de personnalités idéales, dues aux grands poètes de tous les temps ? […] Croira-t-on qu’à propos de cette interminable légende de Merlin, bonne pour faire dormir forcément les enfants trop éveillés, quand ils ne sont pas sages, on a parlé d’un Essai d’histoire idéale, qui doit féconder et transfigurer le champ épuisé de l’histoire réelle ?
Ils sont taillés dans un marbre radieux de blancheur idéale, avec une vigueur et une sûreté de main qui indique que l’artiste, ici, est son propre maître, et sans excuse, — comme Lucifer, qui ne tomba que parce qu’il voulut tomber. […] Elle est en un mot, la Proudhon de la Poésie au xixe siècle, moins odieuse pourtant que Proudhon parce qu’elle est poète, parce qu’elle est plus idéale que ce crocheteur, et surtout parce qu’elle expie son athéisme par le désespoir !