Ce genre consiste dans la noblesse des caractères, dans l’élévation des sentiments, dans une grandeur idéale ; on y songe moins à inspirer la terreur et la pitié qu’à exciter l’admiration. […] Ce peuple savant et poli semble avoir employé le beau idéal uniquement pour l’expression des formes physiques, et presque jamais pour celle des caractères, des sentiments et des idées morales. […] Cornélie, réduite à ses proportions naturelles, ne serait plus une héroïne de théâtre ; il n’y aurait plus dans ce caractère ni éclat, ni sublime, ni beau idéal.
Il l’était devenu en considérant combien la société ressemblait peu à son idéal.