Et si, en fin de compte, vous trouvez que cependant c’est la satire qui surnage, si vous rencontrez dans ce pêle-mêle moins de feu que de fumée, et plus de vices que de vertus ; à votre compte si l’oiseau de Psaphon ne chante guère, au plus fort de ces vices, qui hurlent dans tous les tons du mode dorique ou lydien, Aristote ou Platon vont vous dire tout de suite le motif de ce spectacle peu consolant des ridicules et des vices de l’humanité.
Lorsque Platon, dit Pascal, définit l’homme : « un animal à deux jambes, sans plumes », loin de nous en donner une connaissance plus claire qu’auparavant, il nous en fournit une idée inutile et même ridicule, puisque, ajoute-t-il, « un homme ne perd pas l’humanité en perdant les deux jambes, et un chapon ne l’acquiert pas en perdant ses plumes ».