En philosophie, en législation, en politique, en littérature, tout ce que la Restauration a essayé d’élever a croulé, tout ce en quoi elle a eu confiance s’est dissous, depuis la Charte que l’Éclectisme, la Domination intellectuelle d’alors, proclamait l’expression la plus haute de l’esprit humain, en matière de gouvernement, jusqu’à l’Éclectisme lui-même ; depuis le canapé de la Doctrine, commode Trépied, sans enthousiasme et sans oracles, jusqu’aux ambitieuses théories romantiques de M. […] Du moins, en face de ces deux démolisseurs de toutes choses, devant ces deux hommes d’une gloire surfaite par les partis, et qui ont attaqué, les uns après les autres, les sentiments et les idées qui sont les bases des sociétés et de la conscience humaine, tous deux en riant, les malheureux ! […] Voilà le programme de rigueur que tout écrivain qui se mêle d’apprécier les manifestations de l’esprit humain, dans un moment de son histoire, doit s’imposer d’abord comme une règle suprême, — oui, d’abord ! […] Nettement, cet Épiménide qui n’a pas dormi et qui a toujours l’air de s’éveiller, reproduit contre le moraliste et l’écrivain toutes les objections de la petite critique de 1837, à laquelle, depuis, Balzac répondit si magnifiquement, quand il démasqua l’ensemble de son monument (la Comédie humaine), et quand il publia cette fameuse préface des Œuvres Complètes, que M. […] L’historien de la Littérature sous le Gouvernement de Juillet prétend avoir connu l’auteur de la Comédie humaine, et il l’insulte jusqu’à l’anecdote et jusqu’au visage.
Je sens que la raison humaine frémit à la vue de ces flots de sang innocent qui se mêle à celui des coupables. […] C’est par l’instruction que seront guéries toutes les maladies de l’esprit humain. […] Essentiellement il n’y a rien là qui passe les bornes du pouvoir humain ; on peut bien bâtir une ville. […] Le voilà (ô infirmité humaine !) […] Il n’y a plus de religion sur la terre, le genre humain ne peut rester en cet état….