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1401. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410

Le développement complet de toutes les facultés et de toutes les convoitises humaines, la destruction complète de tous les freins et de toutes les pudeurs humaines, voilà les deux traits marquants de cette culture grandiose et perverse. […] Pour que la grande rénovation humaine qui soulève au seizième siècle toute l’Europe pût s’achever et durer, il fallait que, rencontrant une autre race, elle développât une autre culture, et que d’une conception plus saine de là vie elle fît sortir une meilleure forme de civilisation. […] Dans l’universelle renaissance, et dans la puissante floraison de toutes les idées humaines, l’idée germanique du devoir végète comme les autres. […] Un point manque encore pour achever cette religion virile, le raisonnement humain. […] Les abus qui sont dans l’Église doivent être corrigés par le prince ; les ministres doivent prêcher contre les abus, et beaucoup de traditions humaines sont de purs abus. » Que fait donc le prince, et pourquoi laisse-t-il des abus dans l’Église ?

1402. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

Au quatrième acte, la « scène à faire. » J’en connais peu qui contiennent autant de douleur humaine. […] D’où le drame : Au-dessus des forces humaines, qui passe pour son chef-d’œuvre. […] Oui, ce cri n’est pas très philosophique ; mais qu’il est humain ! […] Je ne vois rien dans la pensée humaine qui n’ait rencontré son expression scénique. […] Courteline reste quelque chose d’humain, de très humain, et dont la cocasserie extravagante repose sur un vieux fond solide, à chaux et à sable, de bonne grosse vieille vérité traditionnelle.

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