Sa Traduction de l’Histoire du Concile de Trente de Fra-Paolo, a été éclipsée par celle du P. […] Son Histoire de Venise est très-propre à faire connoître le Gouvernement de cette République ; mais ses Mémoires par ordre alphabétique sont remplis d’une quantité d’anecdotes, dont la plupart sont fausses, & les autres si communes, que ce n’étoit pas la peine d’en faire un Livre particulier. Ce qu’il dit néanmoins sur la révolte des Gantois, & sur différens traits de l’Histoire de Bourgogne, est assez bien développé.
La compilation mal digérée de son Histoire civile & politique de la ville de Reims, avoit peu contribué à le faire connoître ; il avoit besoin d’un Ouvrage plus intéressant par lui-même, & mieux écrit, pour se faire une réputation. Il y a réussi par une Histoire intitulée l’Esprit de la Ligue, réimprimée depuis peu. Cette Histoire a eu du succès, & en méritoit par la maniere sage dont elle est écrite.