Par des guerres heureuses et brillantes, par sa politique hardie et habile, par des conquêtes et des réunions, elle recula de toutes parts ses frontières ; elle constitua géographiquement cette Russie immense. […] Quoi qu’on puisse dire, son bonheur et son honneur, son étoile et son signe comme souveraine, est d’avoir été constamment heureuse ; et même sur la fin, quand la Révolution française vint irriter, puis consterner les rois sur leurs trônes, de n’avoir point essuyé d’échec.
Élevé par une mère distinguée, d’un esprit philosophique et d’une grande tendresse, il la perd à l’âge de douze ans, et dès lors son éducation qui commençait sous de doux et heureux auspices est brisée. […] Il en a tracé un léger profil qui ouvre la série de ses esquisses : ce n’est pas la moins heureuse.