Cette rhétorique, qu’on ne saurait plus confondre avec la poésie sans profaner ce dernier nom, se marque par une singulière habitude et comme par un tic qui finit par devenir fatigant. […] M. de Lamartine, sans s’en apercevoir, a pris également l’habitude de couper sa pensée, sa phrase par trois membres, de procéder trois par trois.
Parmi les artisans il y a des habitudes de corps, des physionomies de boutiques et d’ateliers. […] Nous nous servons cependant encore des expressions de charmes divins, de beauté divine ; mais sans quelque reste de paganisme que l’habitude avec les anciens poètes entretient dans nos cerveaux poétiques, cela serait froid et vide de sens.