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1682. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410

Représentons-nous ces hommes simples et d’autant plus capables de croyances fortes, ces francs-tenanciers, ces gros marchands qui ont siégé au jury, voté aux élections, délibéré, discuté en commun sur les affaires privées et publiques, qui sont habitués à l’examen de la loi, à la confrontation des précédents, à toute la minutie de la procédure juridique et légale ; qui portent ces habitudes de légistes et de plaideurs dans l’interprétation de l’Écriture, et qui, une fois leur conviction faite, mettent à son service la passion froide, l’obstination intraitable, la roideur héroïque du caractère anglais. […] Un mois après, réprimandé par une femme, tout d’un coup « à ce reproche je me tus, et baissant la tête, je souhaitai d’être de nouveau un petit enfant pour que mon père m’apprît à parler sans cette méchante habitude de jurer. […] Supprimez cette raison et cette discipline, et considérez le pauvre ouvrier ignorant à son ouvrage ; la tête travaille pendant que les mains travaillent, non pas sagement, avec des habitudes acquises de logique apprise, mais par de sourdes émotions, sous un flot déréglé d’images confuses.

1683. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »

Il a l’habitude d’antidater ses pièces pour nous faire croire qu’il a eu du génie de très bonne heure. […] Je crois, sans en être absolument sûr, que Victor Hugo a plutôt l’habitude de comparer les choses de l’âme et de l’esprit à celles de la matière. […]      Il sème, en s’échappant de cette Égypte humaine, Avec chaque habitude un débris de sa chaîne… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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