L’Iliade est humaine, pondérée, réfléchie : les exploits des héros ne dépassent pas ceux des hommes. […] Flaubert n’a connu ni son héroïne, ni la vie carthaginoise, ni le détail des batailles, ni le Festin des mercenaires, ni le Conseil des anciens, ni surtout son immortel Défilé de la Hache.
Fréron eut aussi son combat des Trente, mais il était seul et les Trente étaient contre lui… Dans l’ordre moral, Fréron fut un héros… Dans l’ordre intellectuel et littéraire, voyons ce qu’il fut, et si le talent de l’écrivain et du critique fut aussi grand que l’âme du héros.