Le propre du héros de roman, — et je ne parle, si vous le voulez, que du roman contemporain, réaliste et naturaliste, — le propre de Madame Bovary, de Germinie Lacerteux, de Sapho, de Frédéric Moreau, de Numa Roumestan, comme généralement de tous les Rougon-Macquart ou de tous les Quenu-Gradelle, c’est d’être le « produit » de leur hérédité, de leur milieu, de leur temps, de ce que l’on appelle enfin les « grandes pressions environnantes », et d’obéir à l’occasion plutôt que de la diriger.
Le lâche assassin, le héros et le guerrier plongent également le poignard dans le sein de leur semblable.