C’était une frivolité de dire que « les malades se guérissaient à la vue des lettres de Balzac » ; que « son livre n’était guère moins connu que l’eau et le feu » ; que « c’était le philtre qui faisait aimer le français aux nations qui habitent les bords de la mer Glaciale » ; que Sénèque, auprès de Balzac, n’était que monotonie, et Cicéron que vide ; qu’il était l’empereur des orateurs, comme si le titre d’orateur, objecte judicieusement un de ses critiques, pouvait appartenir à qui n’a jamais parlé en public. […] Il ne fut guère moins utile à la prose que Malherbe à la poésie. […] Le fond de ces lettres n’étant guère que la galanterie, quand elles sont à l’adresse des femmes, ou la flatterie, quand Voiture écrit à des hommes, la lecture en est à peine supportable.
Chien (de fusil) ne se retrouve guère qu’en italien, cane, où il s’appliquait déjà au rouet de l’arquebuse ; les Espagnols et les Portugais disent petit chat, gatillo, gatilho ; dans les langues non latines, le chien de fusil est un coq ; allemand, hahn ; hollandais, haen ; danois et luédois ; hane ; polonais, kurek. […] Cette manière de voir n’est guère répandue en Europe ; on trouve cependant cagnon, petit chien, dans l’italien dialectal qui fournit aussi gata et gattola, petite chatte. […] Mot normand qui correspond à l’ancien français vair (latin varius) ; bringé n’est guère employé que pour désigner les vaches et les bœufs.