Il y prenait tant de plaisir, et son visage alors s’embellissait de tant de charmes, qu’il surpassait tout ce que les Grecs racontent de leurs divinités. […] Je pariai une bouteille de vin grec de lui faire sauter la tête, qui était la seule chose que je visse de ce pauvre oiseau ; et, le pari accepté, je pris mon merveilleux brocard (c’est ainsi que j’appelais mon arquebuse), et je gagnai la bouteille de vin grec, ne pensant ni à ce cardinal, ni à nul autre ; car ce cardinal était un de mes protecteurs. […] Parmi eux, il y avait un jeune Grec d’environ vingt-cinq ans, qui était une des meilleures épées de Rome ; bon, fidèle dans son amitié, mais faible et crédule.
Il se redit ce mot d’un de ses maîtres : « Les beautés nobles et mâles datent de loin. » Il traduit, même après l’abbé Colin, l’Orateur de Cicéron ; même après l’abbé Le Monnier, il traduit Térence ; il est près d’aborder Plaute ; il songe à donner un Théâtre latin complet, avec des observations, et qui eût fait pendant à ce que le père Brumoy avait exécuté pour le théâtre grec. […] Toi qui, le long du jour, sifflant des ariettes, Ou d’un Homère grec feuilletant les vignettes, Achètes tristement, par sept heures d’ennui, Le brouet qu’à ma muse on apporte à midi ; Et qui, le soir venu, plus vigilant encore, Pour guetter une rime, attends souvent l’aurore !