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688. (1848) Études critiques (1844-1848) pp. 8-146

Cette femme à tout prendre n’est pas celle à qui nous pouvons désormais nous attacher ; elle a de la grâce, d’accord ; mais elle ne possède ni vertu, ni force. […] Quelquefois elle se croit puissante et vise à paraître une Junon, quelquefois aussi, trop confiante dans la grâce de son babil, elle se hausse jusqu’à des propos qui deviennent précieux ou obscurs. […] C’est grâce à lui que Ronsard, presqu’aussi oublié des derniers temps que l’Inconnu Caloandre, était devenu, pour ainsi dire, l’Homère des Romantiques, et qu’on lui prêtait des mérites et des grâces auxquels il fut toujours bien étranger. […] Il est subtil et chercheur, enquête avec le même soin (je demande grâce pour la comparaison) qu’un épagneul dans un fourré. […] On veut absolument avoir avec son livre en mains, le moyen de soulever tous les voiles qui nous cachent les grâces attiques, et lui n’a jamais prétendu qu’à nous donner le secret de quelques perfections perdues dans ce qu’on a appelé, bien sottement du reste, des époques de décadence.

689. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Ducoté, Édouard (1870-1929) »

Ducoté sont des petits récits ingénieux, contés avec grâce et mesure, en vers souvent heureux et toujours habiles.

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