Stahl-Hetzel a vu dans mon article sur Chamfort une déclaration et un réquisitoire contre le sonneur de tocsin de la Révolution et de la République ; car il me fait l’honneur de me considérer comme un ennemi de cette forme de gouvernement, et il me donne là-dessus toutes sortes d’avis et de conseils, sans se demander s’il a bien caractère et qualité pour cela. […] Stahl-Hetzel me connaissait mieux, il saurait que je n’ai de haine ni d’hier ni d’avant-hier contre aucune forme de gouvernement ; j’ai profité de l’expérience, et en politique je suis l’homme des faits.
On voit dans celui qui est au huitiéme tome, l’établissement divin du Christianisme, & le gouvernement de l’Eglise ; au treiziéme, l’inondation des Barbares & la décadence des études ; au seiziéme, le changement dans la discipline & dans la pénitence, les translations, érections, appellations, &c. ; au dix-septiéme, les Universités & les études ; au dix-huitiéme, les Croisades & les Indulgences ; au dix-neuviéme, la juridiction essentielle à l’Eglise ; enfin au vingtiéme on trouve les réfléxions de l’auteur sur l’état des divers Ordres Religieux qui subsistoient au XIVme. siécle. […] On en préparoit une traduction françoise dans le dernier siécle, qui fut arrêtée par l’ouvrage du fameux le Noir, Théologal de Seez, intitulé : Les nouvelles lumieres politiques pour le gouvernement de l’Eglise, ou le nouvel Evangile du Cardinal Palavicin révélé par lui dans son histoire du Concile de Trente.