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699. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II

« Le gouvernement des choses a été transporté à la masse. […] L’ayant fréquenté si longtemps dans la plus étroite intimité, je n’ai même jamais discerné pour quel type de gouvernement étaient ses préférences. […] S’il y a un système de gouvernement qui parût raisonnable a priori, et dont le succès eût démontré la sagesse, c’était le Parlementarisme tel que l’ont compris et pratiqué les Anglais. […] Il entend par là une destruction préalable, en vue d’installer un système de gouvernement qui suppose, qui nécessite cette destruction, système valable pour tous les moments, pour tous les pays. […] Son génie de gouvernement lui avait fait comprendre que l’artiste littéraire, individualiste par nature, est toujours près de devenir un fauteur d’anarchie.

700. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

« Quand il a vécu à l’air libre pendant deux ou trois mois, disait de lui Veuillot, il monte un coup pour se faire réintégrer, et il y parvient, non pas toujours sans peine, grâce aux gouvernements qu’il rencontre ; mais enfin on le coffre. Il y a convié depuis trente ans tous les gouvernements, aucun n’a pu s’en défendre. […] » Le gouvernement de la République française, que je regrette sincèrement de ne pas voir représenté ici par son Président, se rallierait, j’ose l’espérer, à cette nouvelle destination grandiose de l’Alsace-Lorraine. Et l’empereur Nicolas se porte fort pour lui, je le sais, que, à l’exemple de nos gouvernements, il ferait, au triomphe de l’Union européenne, sa part de sacrifices. […] Claretie contre le « Jubilé » aussi étrange qu’odieux célébré par le gouvernement allemand, oublieux des deuils qu’il rappelait aussi bien d’un côté que de l’autre : « Que de morts !

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