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681. (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135

Depuis qu’il y a de l’être, tout ce qui s’est passé dans le monde des phénomènes a été le développement régulier des lois de l’être, lois qui ne constituent qu’un seul ordre de gouvernement, qui est la nature. […] Ceux qui font reposer la connaissance humaine et le devoir et le gouvernement sur la nature humaine ont l’air de se priver d’un tel fondement ; car le libre examen, c’est la dissidence, c’est la variété de vues. […] Cela n’est pas étonnant, puisque chaque peuple ne fait que mettre en scène dans ses miracles les agents surnaturels du gouvernement de l’univers, tels qu’il les entend ; or, ces agents, chaque race les façonne sur son propre modèle.

682. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

— On rit, je le répète, quand je dis que le gouvernement que j’aime, est celui de Louis XV. Au fond, personne ne fait attention que ç’a été un pouvoir, un gouvernement constitué, ce qui est quelque chose par ce temps-ci, et un gouvernement fort, le plus humainement tempéré par les mœurs, la philosophie, la littérature.

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