Ses Recherches historiques & physiques sur les maladies épizootiques, publiées par ordre du Gouvernement, ne sont pas de notre ressort, quoiqu’écrites d’un style qu’un homme de Lettres ne désavoueroit pas ; mais son Histoire de la petite vérole, en 2 vol.
Tout gouvernement aime ce qui lui ôte des embarras ; et, quand les générations de qui doit venir l’impulsion font halte dans la boue, pour parler comme feu Lamarque, voulez-vous qu’il soit assez désintéressé pour leur crier : « Voici l’ennemi ! […] En voyant tous ces jeunes gens attablés autour du tapis vert des cabinets littéraires, ou bien sur les banquettes des théâtres, menaçant de leurs moustaches les pacifiques spectateurs qui haussent les épaules, ou bien passant des nuits entières, non pas à lire à la clarté de deux tisons des livres substantiels, mais à dévorer d’immondes romans, le gouvernement s’accroupit dans sa politique de stabilité à tout prix ; car pourquoi irait-il parler de rôle européen, de civilisation universelle, d’une France émancipant l’Europe sans la conquérir, — toutes idées si remuantes, — à des imaginations préoccupées d’adultères légitimes, de séductions nécessaires, d’immoralités fatales ?