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2817. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

Là on peut voir ce que fut l’Art au XVIe siècle, non pas comme dans les époques reposées, un luxe, un goût, un dilettantisme, mais une passion violente et terrible, un fanatisme à outrance, quelque chose comme un mahométisme renversé, propageant, prêchant, imposant ses idoles avec la même ardeur que l’autre mettait à les démolir. […] Elle n’avait pas seulement l’orgueil de la Déesse dont elle portait le nom redoutable, elle en eut aussi l’activité virile, les habitudes matinales, la passion pour la chasse, le goût des eaux glacées où elle se plongeait au fort de l’hiver. […] Un écrivain du temps assimilant le monde à un corps, la compare à la bouche qui reçoit les aliments, les mâche, les triture ; mais qui les envoie aussitôt aux autres organes, et n’en retient, pour sa part, qu’un goût fugitif, ou les bribes qui, par hasard, s’attachent à ses dents.

2818. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196

Le bruit d’une montre est entendu à 25 pieds de distance. » — De même pour l’odorat, le goût, les sensations de température et les autres.

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