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353. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VII » pp. 278-283

C’étaient de pauvres gens qui gagnaient leur vie à chanter par les villes les poèmes homériques, dont ils étaient auteurs, en ce sens qu’ils faisaient partie des peuples qui y avaient consigné leur histoire. — 3. […] On doit trouver dans les poèmes d’Homère les deux principales sources des faits relatifs au droit naturel des gens, considéré chez les Grecs Aux éloges que nous venons de donner à Homère, ajoutons celui d’avoir été le plus ancien historien du paganisme, qui nous soit parvenu.

354. (1913) La Fontaine « I. sa vie. »

Les Héricart étaient des gens comme les La Fontaine, de bons bourgeois qui avaient exercé quelques petites charges de magistrature et qui étaient plus riches, je crois, que les La Fontaine, déjà un peu gênés, mal accommodés au moins, comme on disait alors, dans leurs affaires, depuis le père de La Fontaine. […] C’étaient presque des gens riches, ou tout au moins, des gens fort à l’aise. […] Des gens d’esprit, de beaucoup d’esprit, des femmes distinguées et gracieuses ; l’une d’elles était simplement Mme de Sévigné, et c’est de cette époque que La Fontaine la connut, et c’est de cette époque que Mme de Sévigné conçut pour La Fontaine cette admiration profonde qu’elle ne laisse aucune occasion, comme vous le savez, de déclarer. […] Ce mot-ci s’interprétera Des Jeannetons ; car les Clymènes Aux vieilles gens sont inhumaines. […] Il y a aussi, si vous voulez, celle des gens qui se sont arrangés de manière à ne pas laisser de biographie du tout ; ceux-ci ont été infiniment habiles et infiniment prudents.

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