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308. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIV. Rapports de Jésus avec les païens et les samaritains. »

Ce qui est certain, c’est qu’il compta parmi ses disciples plusieurs des gens que les Juifs appelaient « Hellènes 657. » Ce mot avait, en Palestine, des sens fort divers. Il désignait tantôt des païens, tantôt des Juifs parlant grec et habitant parmi les païens 658, tantôt des gens d’origine païenne convertis au judaïsme 659. […] Ceux dont il s’agit ici étaient appelés « prosélytes de la porte » ou « gens craignant Dieu », et assujettis aux préceptes de Noë, non aux préceptes mosaïques 661.

309. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

Quelque mauvais que soit le goût de gens liés par une conversation habituelle, il faut qu’ils se forment un langage raisonnable, toute conversation est une épreuve par laquelle chacun essaie son langage à l’intelligence, au goût, aux affections des auditeurs ; là, ce n’est pas la critique qui éclairé, c’est l’impression que fait la parole sur ceux à qui elle s’adresse. […] Comme on se parle pour s’entendre, et que plus on est de gens à se parler, plus s’entendre est chose difficile, au travail de chacun oui succéder le travail de tous pour se faire un langage commun. […] On consentait difficilement à entendre dire : cet homme-là est des gens de bon sens qui ne divertissent guère.

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