À l’extrémité opposée sont les amis de l’individualité, ces gens qui, pour s’être avisés de réfléchir une ou deux fois dans leur vie, pour s’être saisis un moment dans leur pauvre individualité, s’y attachent, s’y cramponnent pour ainsi dire, sans pouvoir et sans vouloir en sortir, ramenant tout à leur sens individuel, et fièrement insurgés contre toute autorité. […] Que ce soit là son titre à l’estime des gens de bien. […] Ainsi je vois dans la Charte tous les contraires ; c’est là ce que déplorent certaines gens : il en est qui n’admirent dans notre constitution que sa partie démocratique, et qui voudraient se servir de celle-là pour affaiblir tout le reste ; il en est d’autres qui gémissent de l’introduction des éléments démocratiques et tournent contre eux la partie monarchique de la constitution.
Dali, de qui émane cette proposition, constate : Tous les médecins sont d’accord pour reconnaître la vitesse de l’inconcevable subtilité fréquente chez le paranoïaque, lequel se prévalant de motifs et de faits d’une finesse telle qu’ils échappent aux gens normaux, atteint à des conclusions souvent impossibles à contredire et qui, en tout cas, défient presque toujours l’analyse.