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809. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »

Voilà, si je ne me trompe, des distractions aussi et des absences de ce génie, et, qui pis est, volontaires. […] Je fis la conversation avec elle et Génie. […] Il s’écrie encore avec cette bonhomie si belle quand elle a le génie derrière pour appuyer sa confiance : « Oh ! […] Chez les esprits de cet ordre et pour les cerveaux de haut génie, la nature a, dans plus d’un cas, combiné et proportionné l’organisation. […] Ampère, à un âge encore peu avancé, n’a pas fait à l’instant aux yeux du monde, même savant, tout le vide qu’y laisse en effet son génie.

810. (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes

Ce système, ou du moins son esprit, se répandit parmi les plus beaux génies du siècle de Louis XIV. […] Kant étudia d’abord la théologie et les langues savantes ; il avait un génie extraordinaire pour les mathématiques ; il a fait même des découvertes en astronomie. […] S’il était donné à la nature humaine de trouver la vérité en métaphysique, comment tant de grands hommes, tant de génies sublimes, qui en ont fait leur étude, n’y seraient-ils point parvenus ? […] Mais pourquoi serait-il respectueux envers le génie ? […] Ce n’est pas de son propre génie qu’il a une grande opinion, c’est de celui de sa méthode.

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