Sa nouveauté, sans avoir besoin de théorie, était aussitôt comprise, assortie par le sujet au génie français, au pathétique populaire.
Le deuxième psaume est une élégie sur son propre sort ; on doit le rapporter au moment où Saül, jaloux, a voulu le percer de sa lance, où il lui a donné, puis repris son amante Michaal, où Jonathas a tiré sa flèche au-delà de la pierre pour lui indiquer qu’il n’a de salut que dans l’exil, où tous les courtisans du roi et tous ses guerriers se liguent contre le héros-poète dont la gloire, la faveur et le génie les consument de jalousie et de haine.