Dagobert a son genre ; il est un admirable général de guerre distincte et circonscrite, il n’est pas également un général en chef ; il ne sautait l’être surtout dans les conditions d’alors, avec des généraux de division indisciplinés et des représentants du peuple absolus et despotiques. […] Il écrivait à la fin d’un de ses rapports au ministre : « Les généraux sont malades ou absents, les canons me font faux bond, mais Ça ira ! […] » un seul officier général sur dix-neuf présents, Dagobert, répondit : « Non ; et si Ricardos sait son métier, il n’en reviendra pas un seul homme. […] s’écriait-il, tandis que, toujours le premier au feu, je fais plutôt le caporal de grenadiers que le métier de général, les représentants me déclarent une guerre implacable ! […] Dugommier le traitait déjà, simple général de brigade, comme on traite un gouvernement.
Après avoir essayé sans succès des autres généraux et même de Vendôme, on leur opposa Villars (1709). […] Il savait autant et mieux qu’aucun général comment il faut prendre le soldat et toucher en lui le ressort. […] « Ces motifs, peut-être autant que l’habileté des généraux ennemis, contribuèrent à leurs succès. […] Personne, dans les officiers généraux de l’armée, ne paraît avoir cru cette attaque praticable à ce premier moment antérieur à l’investissement de Landrecies. […] Le poste fut emporté d’assaut ; on prit milord d’Albemarle qui commandait, avec quinze officiers généraux et dix-sept bataillons.