Que ce soit l’odieux scalpel du Matérialisme ou le glaive de vapeur, comme celui des guerriers d’Ossian, d’un Spiritualisme vide et vain, qui frappe le Christianisme, ce n’en est pas moins toujours le terrible ventrem feri de Tacite. Ce n’en est pas moins toujours, quel qu’en soit l’instrument, le parricide de l’idée chrétienne dont nous sommes tous les fils et qu’on frappe au cœur !

En les lisant, on est surtout frappé de cette idée que le dix-huitième siècle, dans sa haine contre le catholicisme, n’a pas seulement trouvé, pour la servir, des raisonneurs et des impies, comme l’affreuse société qui soupait contre Dieu chez d’Holbach, mais aussi des âmes d’élite, des cœurs tendres, aux intentions pures, de nobles esprits qui croyaient au ciel. Saint-Martin fut un de ces ennemis du catholicisme, qui le frappèrent d’une main chrétienne.