Comment n’être pas frappé des progrès parallèles qui se sont accomplis, de part et d’autre, dans le sens de la sexualité ?
C’est bien malheureux. » Ils prennent les haches, et ayant écarté les pierres, ils frappent la terre de toute leur force. […] Un « ingénieur politique », un « fauve dont le premier mouvement est de foncer sur les gens et de les prendre à la gorge », un « étranger », un « chef de bande », un « monstre insociable qui bondit, frappe et abat », tout cela est bientôt dit, mais dans l’étau de ces rigides formules, sous l’amas de ces fiches épinglées, la réalité vivante de l’empereur, la silhouette familière et mobile que nous connaissons tous, l’âme ardente qui communiqua sa vie à tout un peuple, semble se dissiper et s’évanouir pour céder la place à une idole de métal, à un Moloch d’airain, créé de toutes pièces par un maître fondeur… Ne voir en Napoléon Bonaparte, depuis le jour de sa naissance jusqu’au jour de sa mort, qu’un Corse sauvage, un homme des maquis, devenu par hérédité condottiere et forban, un Italien du xve siècle, semblable à Castruccio-Castracani, à Braccio de Montone, à Malatesta de Rimini, à Piccinino, à Borgia et autres tyranneaux, c’est comparer ce qui est très grand à ce qui est, en somme, très petit, c’est donner peut-être une explication trop sommaire d’une nature aussi complexe, c’est supprimer l’action du temps, qui modifie tous les hommes, même les plus impérieux et les plus forts.