Dans ce qu’il conte, en marchant, et en jetant des bouffées de sa petite pipe culottée, ça me paraît très bien arrangé, très bien architecturé… En cette improvisation parlée et jouée de son œuvre future, je suis frappé d’une chose qui me fait plaisir : son observation est en train de monter à la grande, à la sévère, à la brutale observation.
Je prends entre cent exemples la description du château de Corbus dans la Légende des Siècles : L’hiver lui plaît ; l’hiver sauvage combattant, Il se refait avec les convulsions sombres Ces nuages hagards croulant sur ses décombres, Avec l’éclair qui frappe et fuit comme un larron, Avec les souffles noirs qui sonnent du clairon, Une sorte de vie effrayante à sa taille.