Le critique, d’abord, doit avoir ou se donner les sentiments, la disposition d’esprit de la majorité des « honnêtes gens » et des lettrés — ou même de la foule dans certains cas où la foule est compétente en sorte que sa mesure particulière ait des chances d’être aussi celle du grand nombre.
Le rôle de l’Académie se réduisit immédiatement à enregistrer, codifier — justifier — pour l’édification d’une foule docile, les irrégularités commises par une élite et qui, contrevenant aux règles établies, venaient orner, embellir et augmenter la langue française. […] 2º Qu’une publicité non moins considérable, accordée à des livres indignes, absorbe la capacité de lecture, forcément limitée, de la foule qui achète.