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438. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — II. (Suite.) » pp. 147-161

Il a remarqué, dit-il, toute sa vie, « que ceux qui ont voulu précipiter leur fortune l’ont plutôt reculée qu’avancée, chaque fruit voulant être cueilli en sa saison pour être de bonne garde ». […] Le président se jeta résolument au fort de ces difficultés, qui n’eurent d’autre effet sur lui que de le rendre « plus attentif à sa fortune et plus vigoureux au travail : Ce qu’il montra bien au voyage, nous dit Saumaise, et me souviens que séjournant à Calais pour attendre le vent, et craignant que cette longueur ne lui fît préjudice, il se fut embarqué contre vent et marée, si le pilote craintif l’eût osé hasarder.

439. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »

Chacun a son idéal de fortune et de bonheur. […] Les difficultés augmentent d’ordinaire pour lui vers quarante ou quarante-cinq ans, c’est-à-dire à l’âge ou bien des gens dans d’autres professions ont déjà fait leur fortune et où tous du moins sont casés.

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