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1680. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome I

Seulement il avait traversé la Révolution, et si, par réaction contre sa propre famille, il avait adopté les principes des novateurs de 89, il avait su discerner, avec une perspicacité régulière, ce qui fait le véritable caractère des grands mouvements populaires comme celui-là ; un assaut mené au nom de l’idéologie par les déshérités du sort contre la fortune des riches. […] Je l’indiquais en commençant cette brève étude : les notables, comme disait Bonald, veulent « servir », et le service pour lequel ils sont préparés par leurs hérédités, leur fortune, leur éducation, leur milieu, est tout naturellement celui de l’État, qui a besoin d’eux, comme ils ont besoin de lui.

1681. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402

Chargé d’abord de la garde des bestiaux, puis cocher du gérant de M. de Noé, dès qu’il sut lire et signer son nom, il sembla deviner la haute fortune qui lui était réservée. […] La ruse, on le voit, tient autant de place que le courage dans la fortune politique de Toussaint. […] Parmi tous les financiers qui ont administré la fortune de l’Espagne depuis un demi-siècle, il n’y en a peut-être pas un qui connaisse le sens du mot almojarifazgo ; mais il faut savoir que ce mot, d’une physionomie toute cabalistique, est demi-arabe, demi-espagnol.

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