Les gens qui ont pu se procurer des journaux, les lisent aux groupes formés autour d’eux.
On suit ainsi, au fil de la plume de René Ghil, la création du Scapin, de la Revue Indépendante, de la Vogue, du Décadent, et surtout des Ecrits pour l’Art, qui formeront l’espace d’expression privilégié des tenants de l’école « évolutionniste-instrumentiste ». […] Huysmans, Henri Céard, Jean Moréas, Paul Adam, Léo d’Orfer, Jules Laforgue, Théodore de Wyzéwa Jean Lorrain, Louis le Cardonnel, Maurice de Faramond, Arthur Rimbaud, celui-ci un des plus farouches décadents, en forment l’Etat-major, à peu près immuable.