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1868. (1912) Chateaubriand pp. 1-344

J’ai donné à ce petit ouvrage les formes les plus antiques ( ?)  […] Quant aux autres formes de la tristesse, il y en a trois que Chateaubriand a réellement connues et profondément exprimées. […] Mais la pire forme de la tristesse, qui est sans doute l’ennui, je doute qu’il en ait fait sérieusement l’expérience. […] Pour la forme, oui ; mais, pour le fond, c’est toujours la même histoire. […] Chateaubriand devrait donc s’en consoler : mais il ne s’en console pas, parce qu’il voudrait avoir été tout et qu’il désire toutes les formes de la gloire.

1869. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

On a cru y remarquer en même temps un peu trop de mollesse et de rondeur dans la forme générale des talents. […] Il ne craint pas de confesser cette forme de royalisme en l’expliquant, en la montrant compatible avec tous les devoirs et avec le respect pour la Constitution en vigueur : « Et pourquoi le taire ? […] La journée du 18 fructidor y était célébrée sous forme d’anathème. […] et qu’aurait-il eu à faire pour tirer de cet état de choses et de cette forme politique toutes les institutions et les garanties qu’eût réclamées une France libre, mais apaisée et rangée sous le pouvoir d’un seul chef, magistrat à vie ? […] Royer-Collard en eut aussi sous sa forme sentencieuse et sévère.

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