Pénétrez au fond de toutes les opinions philosophiques, vous y découvriez toujours un élément ‘positif’ que le sens commun adopte et par lequel elles se rallient à la conscience du genre humain. » On peut remarquer dans ce passage le mot positif, qui marque bien les rapports des deux critériums proposés. […] Hartmann conclut de là que le fond du moi est formé par les phénomènes inconscients, et que les phénomènes conscients n’en sont que les conséquences. […] Il y a là au contraire un désaccord de la forme et du fond. […] Sans doute, il ne s’ensuit pas immédiatement de là que la liberté n’a aucune réalité, mais seulement qu’elle est refoulée par les choses au fond de la conscience ne peut se manifester par des faits.
Une musique ou une autre : celle-ci qui frémit sur des cordes tendues, celle-là qui n’est que le son d’une parole véhémente, celle-là qui n’est qu’un fier fanatisme ou bien qu’une espérance douce, celle-là encore qui, au fond des âmes, ne fait que le bruit monotone et léger d’une divine patience. […] Cependant, il est un observateur très diligent ; toutes ses hâbleries reposent sur un fond de réalité concrète et sûre. […] Tristesse et gaieté, la joie des amours commençantes, les désespoirs des déclins du cœur, l’allégresse, la nostalgie, la crainte de la frivolité universelle, cette peur de la mort qui est au fond de tous nos émois, et le tranquille bonheur, et l’imprudence des embarquements pour Cythère, et la suave douceur des larmes, et enfin toutes les innombrables façons que nous avons de mêler nos sentiments, nos douleurs et nos félicités, tout cela, — et ce qu’on ne sait pas dire avec des mots, — tout cela est dans les divins lieder de Gabriel Fauré.