La pièce a du fond et elle enseigne les cœurs Sous une richissime Américaine qui cherche le bonheur.
Si même le temps où nous vivons ajoute au sentiment que Lemaître a noté certaines fureurs et des angoisses, le sentiment demeure au fond ce qu’il était. […] Et, quand l’une des sciences, qui ne seront jamais réunies pour former ensemble cette inconnue que nous avons l’imprudence d’appeler déjà la Science, aura commencé de prendre tournure, « notre planète sera bien vieille et touchera au terme de ses destins » ; le soleil aura perdu sa chaleur et les hommes, retirés au fond des mines, brûleront les derniers morceaux de houille ? […] Oui, la pauvre servante Françoise, celle-là qui a des malheurs, qui est tombée dans le foin, qui s’en relève comme elle peut, qui accouche et qui jette son enfant au fond du puits. […] La langue de l’universelle douleur, avec ses modulations âpres et plaintives, pont commun où convergent tous les ramages, sortis du même berceau, nés de besoins parallèles, retrouvait, à travers le dédale des habitudes acquises et la convention consacrée, sa formule de primitive simplicité dans cette émotion profonde que tous les ailés comprenaient et écoutaient avec angoisse du fond de leurs postes terrestres ou du haut de leurs observatoires aériens… » Je ne dis pas que la phrase qu’on vient de lire soit exactement parfaite. […] Les ouvrages de M. de Régnier, ses romans à l’égal de ses poèmes, sont tout pleins de ces concordances, autrement dit sont des symboles, ne les traduisent pas, ne vous invitent pas à les traduire, vous engagent à en aimer les grâces au dehors, l’étrangeté plus au fond.