. — Rapprochez cette ode du généreux et fervent sonnet que Milton adressait à Cromwell vers le même temps : « Cromwell, notre chef d’hommes, qui, à travers un nuage non seulement de guerre, mais de détractions violentes et de calomnies, guidé par la foi et par une fortitude incomparable, as enfoncé ton glorieux sillon vers la paix et la vérité ! […] Cromwell, je le répète, était, en effet, le boulevard et le bouclier de tous les hommes de conscience et de libre foi.
Flammarion y fait appel ; il est orateur à propos des astres ; il prodigue les professions de foi ; il parle de nobles croyances, comme si la noblesse était de quelque chose dans les inductions de la science sévère et dans la calme observation de la nature. […] Il y a plus de philosophie, en vérité, dans le bout du petit doigt de Fontenelle que dans tous ces gros livres savants, curieux, intéressants, j’en conviens, mais si mélangés, si pétris de doctrines diverses ou contraires, si soumis à la foi et si ambitieux, si flatteurs pour le sens humain et pour les autorités de tout bord, si avides d’accaparer toutes les sortes de public et de recruter toutes les classes de lecteurs.