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788. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Figurines (Deuxième Série) » pp. 103-153

Et ces livres ont à la fois un sourire à fleur de phrase et, gonflé jusqu’à déborder souvent au travers, un profond réservoir de pitié et de tendresse humaine. […] Ce n’est qu’un paysage de la terre, allégé, angélisé, un paysage avec des fleurs, des arbres, des clochers et des noms de paroisses, et des angélus, et des cérémonies, et des processions ; et les saints et les élus continuent d’y faire ce qu’ils ont fait ici-bas, — comme les ombres des morts dans l’île des Cimmériens, avec plus de joie seulement. […] Les mauves délicats, les bleus pâles des robes flottent légers comme des fleurs dans l’herbe.

789. (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)

Les arts sont les fleurs naturelles d’une nation. […] Que sont devenues, comment même s’appelaient, par exemple, toutes ces pièces à succès qui remplirent de leur triomphe la saison de 1857 — année de Mme Bovary et des Fleurs du mal — ou la saison 1881 — année de Sagesse — et ainsi de suite ? […] Ainsi, « que sont devenues, comment même s’appelaient toutes les pièces à succès qui remplirent de leur triomphe la saison de 1857 — année de Mme Bovary et des Fleurs du mal — ou la saison 1881 — année de Sagesse ? 

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