/ 1749
353. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « epigraph »

à la mémoire de HENRI-CHARLES READ ce livre est dédié Fleur de souvenir sur la tombe d’un poète mort lui-même en sa fleur J.

354. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Lamartine »

     La nature servait cette amoureuse agape ; Tout était miel et lait, fleurs, feuillages et fruits. […] Le poète vient de nous dire que « sa fenêtre est tournée vers le champ des tombeaux », où l’herbe couvre le sommeil des morts ; que « plus d’une fleur nuance ce voile » et que, là, tout parle d’espérance et de réveil. […] Sur les ramilles, que le poids des fleurs inclinait, bourdonnaient les abeilles avides ; et dans les lignes habitaient les Ghandarvas, les Apsaras et des troupes de singes, ivres de joie. […] Et les herbes, les fleurs, les lianes des bois S’étendaient en tapis, s’arrondissaient en toits, S’entrelaçaient aux troncs, se suspendaient aux roches, Sortaient de terre en grappe, en dentelles, en cloches, Entravaient nos sentiers par des réseaux de fleurs, Et nos yeux éblouis dans des flots de couleurs. […] Car elles ne sont pas plus troublantes en vérité que les descriptions de la nature végétative, fleurs, fruits, feuillages, eaux souples ; ou, si elles le sont à la longue, elles le sont exactement de la même façon.

/ 1749