Tout cela a disparu et s’est évanoui comme un songe, comme une fleur, comme une ombre. […] De les appeler une fleur, une herbe, une fumée, un songe, ce n’est pas encore en dire assez, puisqu’elles sont au-dessous même du néant. […] Le riche, en entrant ici, n’a qu’à ouvrir les yeux pour reconnaître la vérité de cette parole : Toute chair n’est que de l’herbe, et toute sa gloire est comme la fleur des champs. L’herbe s’est séchée, et la fleur est tombée, parce que le Seigneur l’a frappée de son souffle. […] Là, rougissoit l’Hymen ; ici l’adolescent, Beau comme son offrande, et comme elle innocent, Consacroit au Seigneur, modeste tributaire, De jeunes fleurs, des fruits, prémices de la terre.
Son âme, en sa fleur, eut ses racines au cœur même du peuple et de la patrie. […] Il ne porte pas de fleurs à sa boutonnière, fleurs amoureuses dont nous aimons à respirer l’odeur, ni le lys brisé de Lamartine, ni la rose rouge de George Sand, ni le brin de saule de Musset. […] Les fleurs se nouent en couronnes ; le défilé des funérailles encombre la rue. […] Je les vois encore suivant le cercueil chargé de fleurs. […] Théodore de Banville lui mit aux mains un bouquet de fleurs joyeuses.