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30. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période littéraire » pp. 19-25

La grosse difficulté est de marquer le point précis où l’une finit, où l’autre commence. […] Nous pouvons à peine indiquer dans cette époque nouvelle, qui est à peine centenaire, des tendances à la fois démocratiques, scientifiques et cosmopolites, et nous pouvons encore moins préjuger quand elle finira. […] Il est bien rare qu’un mouvement d’idées finisse juste avec un siècle. […] La mort du grand roi est le fait décisif qui se dresse, comme une véritable borne, sur la route parcourue par le temps et qui nous permet de dire : Ici un monde finit et un autre commence.

31. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224

Le roman finit en mélodrame souterrain. […] Il y a des pensées qui nous jouent le même tour ; elles se blottissent dans un coin de notre cerveau ; c’est fini ; elles sont perdues ; impossible de remettre la mémoire dessus. […] Ce grand besoin de l’homme, le fini, qui admet l’embrassement, ils l’ignorent. Le fini, qui admet le progrès, le travail sublime, ils n’y songent pas. L’indéfini, qui naît de la combinaison humaine et divine de l’infini et du fini, leur échappe.

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