Nous croyons que cet instinct a été en effet donné à l’homme par son auteur pour une double fin : d’abord comme une impulsion divine à travailler, pendant qu’il vit, à son perfectionnement individuel, perfectionnement dont le but sera atteint par lui dans un autre monde, et non dans celui-ci. […] « Au commencement, se dit-il, il ne dut pas en être ainsi ; à la fin il ne peut pas en être ainsi. […] Les philosophes du progrès indéfini en théologie, en morale et en littérature, nous diront ensuite si de telles idées, de tels dogmes, de tels préceptes et de telles poésies, à l’aube des siècles, sont de nature à les confirmer dans leur système de l’homme brute au commencement, de l’homme dieu à la fin des âges. […] Le fer ne peut la diviser, ni le feu la brûler, ni l’eau la corrompre, ni l’air l’altérer… Mais, soit que tu penses qu’elle meurt avec le corps, soit que tu la croies, comme moi, éternelle, ne t’afflige pas : toutes les choses qui ont un commencement ont une fin, et les choses sujettes à la mort doivent avoir un régénérateur. […] C’est Celui qui n’a ni commencement ni fin, et qui ne peut être appelé ni la vie ni la mort, car il est au-dessus et en dehors de la mort et de la vie !
Un nommé Donneau fit jouer à l’hôtel de Bourgogne la Cocue imaginaire à la fin de 1661. […] Il n’y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’École des maris est fine, intéressante et comique. […] Il en est des comédies comme des jeux : il y en a que tout le monde joue ; il y en a qui ne sont faits que pour les esprits plus fins et plus appliqués. […] Enfin on prendrait la liberté de dire, que Le Misanthrope est une satire plus sage et plus fine que celles d’Horace et de Boileau, et pour le moins aussi bien écrite : mais qu’il y a des comédies plus intéressantes ; et que le Tartuffe, par exemple, réunit les beautés du style du Misanthrope, avec un intérêt plus marqué. […] FIN DE LA VIE DE MOLIÈRE, ETC.