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433. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »

Nous frappons, on ouvre, et dans la nuit noire, vingt soldats, amateurs et musiciens, nous accueillent, parmi lesquels mon compatriote, le fils d’un ami de ma jeunesse, et qui ne s’est pas nommé ! […] On ne devient pas une autorité sociale en une génération, mais à force de frapper à la même place, de père en fils, une race finit par acquérir une influence considérable, qui est la grande raison d’être de la vie. […] Rien devant nous que la plaine, avec quelques réseaux de fils de fer. […] J’ai écrit à mon fils ! […] « Beaux fils, disent-elles à leurs enfants, allez en mon nom défendre la patrie. » Il serait juste d’écrire un chapitre sur la renaissance et l’efficacité du régionalisme, durant cette guerre, et de l’illustrer avec les figures de Frédéric Charpin, le nationaliste provençal ; d’Eugène Noient, le nationaliste normand ; de Jean-Marc Bernard, qui signait Jean-Marc Bernard dauphinois.

434. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354

Dans le mois d’avril, madame Scarron, sous le nom de marquise de Suger, conduisit, comme son fils, le duc du Maine à Anvers, près d’un empirique qui devait rétablir la jambe de cet enfant dans l’état naturel. […] — Allez lui dire, reprit le roi, que vous lui donnerez ce soir 100 000 fr. pour vos dragées. — La mère me brouille avec le roi, son fils me réconcilie avec lui. […] Voici ses expressions : « Le roi étant entré chez son fils, la trouva seule (madame Scarron) avec le duc, qui avait la fièvre et qu’elle soutenait d’une main, mademoiselle de Nantes qu’elle berçait de l’autre, et le comte de Vexin qui dormait sur ses genoux.

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