Je crois qu’il avait plutôt le ton d’un gueux royal, avec quelque chose de surhumain dans le regard, dans la voix, dans le geste. « Fils de marchand, dit M. […] Les monosyllabes sont surtout atteints : dot, fils, etc.
Ce sera un petit berger comme Giotto, le fils d’un poêlier-fumiste comme Rude, ou d’un savant méthodique comme Regnault qui brusquement se sentira marqué du signe mystérieux, et comprendra qu’il ne saurait vivre désormais que pour l’art. […] C’est la période laborieuse et souvent même exaspérante de l’invention littéraire : l’effort de l’écrivain pour débrouiller, casser et renouer ces innombrables fils qui s’entrecroisent dans sa tête peut aller jusqu’à une réelle souffrance.